gribouille (
gribouille) wrote2008-06-24 01:31 pm
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Movies seen... (2)
Petite minute de fangirlisme : ce matin l'invité d'honneur du Daily Show était James McAvoy *_* je l'avais déjà bien remarqué dans Narnia, et je suis complètement fan depuis Last King of Scotland *___* il est beau (même quand il devrait pas, cf. Penelope), il joue bien, et en plus il a beaucoup d'humour ^______^ espérons juste qu'il ne sera pas éternellement cantonné à des rôles de jeune premier (même s'il y en a des bons, comme Jane par exemple)...
*fin de la minute de fangirlisme*
Radio Days de Woody Allen, avec Seth Green (oui oui, Oz de Buffy, mais en version miniature !), Mia Farrow et Dianne Wiest, 1987.
Peut-être le plus autobiographique des films de Woody Allen, du moins à ma connaissance. En vérité, il s'agit d'une collection d'anecdotes concernant la radio dans les années 40, le tout axé autour d'une famille juive américaine nombreuse, dont chaque membre est fan d'une émission différente. Si Grand Maître Woody n'est pas visible, on peut l'entendre en voix-off, ce qui ne fait que confirmer la théorie du film en grande partie autobiographique ^_^ c'est drôle, c'est touchant, bref, c'est un bon Woody Allen.
Sweet and Lowdown de Woody Allen, avec Sean Penn, Samantha Morton, Uma Thurman et Anthony LaPlagia, 2000.
Et on reste chez Grand Maître Woody Allen avec un film encore une fois très drôle, axé sur la vie du jazzman méconnu Emmet Ray, plus grand guitariste au monde après Django Reinhardt, capricieux, égoïste, lâche, escroc à ses heures. Un hommage à la musique, mais aussi une excellente comédie. Là aussi, il s'agit surtout d'une collection d'anecdotes mises bout à bout et agrémentées de commentaire par des biographes et Grand Maître Woody Allen lui-même. Sean Penn est, comme d'habitude, excellent, et le reste du casting (mention spéciale à Samantha Morton) ne l'est pas moins. Et en prime, pour les fans de séries TV, on retrouve Anthony LaPlagia, a.k.a. Jack Malone dans Without a Trace (FBI portés disparus), en mafieux assez porté sur le flirt. Y a pas, j'adore ce film. (merci à la charmante personne qui me l'a donné et qui se reconnaîtra si elle passe par ici ^_____^)
The Road to Perdition de Sam Mendes, avec Tom Hanks, Paul Newman, Jude Law, Daniel Craig et Tyler Hoechlin, 2002.
Et cette fois on change complètement de registre. Bienvenue dans l'univers de la mafia irlandaise des années 30. Pour faire court, Tom Hanks est un tueur à gage, il travail pour Paul Newman qui l'a pratiquement élevé, sauf que voilà, le fils du premier est le témoin d'un meurtre, et là ça dégénère.
La première fois que j'ai vu ce film, je l'ai certes bien aimé, mais je l'ai surtout trouvé lent. Trop lent. Mais à la deuxième vision, ça passe beaucoup mieux. Peut-être parce que j'ai grandi, et parce que je suis plus à même de comprendre tout le travail cinématographique derrière (certains plans, notamment vers la fin, sont tout simplement magnifiques). Et peut-être aussi parce que je connais un peu mieux les acteurs. Et quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu'en effet, le casting est assez impressionnant.
Evidemment, celui qui marque le plus, tant à la première vision qu'à la deuxième, c'est Jude Law, psychopathe comme je les aime, au sourire terrible, le genre de rôles qui lui va parfaitement bien. A vrai dire, je crois que je le préfère en dérangé qu'en séducteur (et pourtant, je l'aime aussi en séducteur, je l'aime tout court, Jude Law). Si ce n'est pas mon préféré parmi tous ses rôles, il reste quand même assez magistral. Mais les autres aussi. Pas étonnant qu'ils aient choisi Daniel Craig pour incarner le fils de Paul Newman : leurs yeux sont aussi bleus et aussi envoûtant l'un que l'autre.
En résumé, c'est un film qui peut paraître assez déroutant, surtout au premier regard, mais si on y prête attention, c'est un film magnifique.
(autres films de Sam Mendes vivement conseillés : American Beauty et Jarhead
State of Grace de Phil Joanou, avec Sean Penn ♥, Ed Harris ♥, Gary Oldman ♥ ♥ &hearts, Robin Wright ♥ et John Turturro ♥, 1991.
Toujours dans la mafia irlandaise, mais bien des années plus tard. Une intrigue simple dont je ne dirai pas grand chose car c'est mieux à mon sens de n'en rien savoir, si ce n'est que ça tourne autour d'une famille de la mafia irlandaise implantée à New York. Le tout est relativement bien mené, certes beaucoup de clichés mais la fin semble vouloir les éviter.
Et puis surtout, quel casting ♥. Certes, Sean Penn, encore tout jeune, n'est peut-être pas dans son meilleur rôle. Mais je crois que jusqu'à maintenant je n'ai jamais vu Gary Oldman aussi beau (et pourtant j'en suis fan) *____* son personnage est on ne peut plus dérangé, et il le joue à merveille. C'est marrant de constater combien Ed Harris a peu changé depuis 1991, certes, il a vieilli, mais ça ne se voit pas tant que ça. En tout cas là encore le rôle est à sa mesure. Et puis, petit plaisir personnel : John Turturro, qui doit avoir en tout et pour tout cinq minutes d'écran, mais... kya ♥
Bref, un film très sympa à voir pour son casting, pour quelques scènes aussi, notamment sur la fin. Et pour Gary Oldman, évidemment. (Merci encore à mon grand conseiller ^_^)
Total Eclipse, de Agnieszka Holland, avec Leonardo DiCaprio et David Thewlis, 1997.
Un film dont j'avais entendu parler il y a très longtemps, et sur lequel je suis tombée complètement par hasard hier soir. Comme le titre français l'indique, il s'agit de la relation on ne peut plus houleuse entre Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, traitée ici avec pas mal de poésie, et avec deux grands acteurs (probablement peu connus à l'époque). DiCaprio fait un Rimbaud rayonnant en même temps qu'inquiétant, et David Thewlis un Verlaine lâche et toujours changeant. Le tout est assez poétique, comme il se doit, avec de très belles scènes, et personnellement j'ai beaucoup aimé les couleurs et les costumes. Un film méconnu et probablement quasi-introuvable, mais si, comme moi, vous tombez dessus par hasard, je vous le conseille, bien qu'il puisse être assez déroutant si vous n'aimez pas le genre.
Ah, et évidemment, c'est slashy, aussi.
*fin de la minute de fangirlisme*
Radio Days de Woody Allen, avec Seth Green (oui oui, Oz de Buffy, mais en version miniature !), Mia Farrow et Dianne Wiest, 1987.
Peut-être le plus autobiographique des films de Woody Allen, du moins à ma connaissance. En vérité, il s'agit d'une collection d'anecdotes concernant la radio dans les années 40, le tout axé autour d'une famille juive américaine nombreuse, dont chaque membre est fan d'une émission différente. Si Grand Maître Woody n'est pas visible, on peut l'entendre en voix-off, ce qui ne fait que confirmer la théorie du film en grande partie autobiographique ^_^ c'est drôle, c'est touchant, bref, c'est un bon Woody Allen.
Sweet and Lowdown de Woody Allen, avec Sean Penn, Samantha Morton, Uma Thurman et Anthony LaPlagia, 2000.
Et on reste chez Grand Maître Woody Allen avec un film encore une fois très drôle, axé sur la vie du jazzman méconnu Emmet Ray, plus grand guitariste au monde après Django Reinhardt, capricieux, égoïste, lâche, escroc à ses heures. Un hommage à la musique, mais aussi une excellente comédie. Là aussi, il s'agit surtout d'une collection d'anecdotes mises bout à bout et agrémentées de commentaire par des biographes et Grand Maître Woody Allen lui-même. Sean Penn est, comme d'habitude, excellent, et le reste du casting (mention spéciale à Samantha Morton) ne l'est pas moins. Et en prime, pour les fans de séries TV, on retrouve Anthony LaPlagia, a.k.a. Jack Malone dans Without a Trace (FBI portés disparus), en mafieux assez porté sur le flirt. Y a pas, j'adore ce film. (merci à la charmante personne qui me l'a donné et qui se reconnaîtra si elle passe par ici ^_____^)
The Road to Perdition de Sam Mendes, avec Tom Hanks, Paul Newman, Jude Law, Daniel Craig et Tyler Hoechlin, 2002.
Et cette fois on change complètement de registre. Bienvenue dans l'univers de la mafia irlandaise des années 30. Pour faire court, Tom Hanks est un tueur à gage, il travail pour Paul Newman qui l'a pratiquement élevé, sauf que voilà, le fils du premier est le témoin d'un meurtre, et là ça dégénère.
La première fois que j'ai vu ce film, je l'ai certes bien aimé, mais je l'ai surtout trouvé lent. Trop lent. Mais à la deuxième vision, ça passe beaucoup mieux. Peut-être parce que j'ai grandi, et parce que je suis plus à même de comprendre tout le travail cinématographique derrière (certains plans, notamment vers la fin, sont tout simplement magnifiques). Et peut-être aussi parce que je connais un peu mieux les acteurs. Et quand on y regarde de plus près, on se rend compte qu'en effet, le casting est assez impressionnant.
Evidemment, celui qui marque le plus, tant à la première vision qu'à la deuxième, c'est Jude Law, psychopathe comme je les aime, au sourire terrible, le genre de rôles qui lui va parfaitement bien. A vrai dire, je crois que je le préfère en dérangé qu'en séducteur (et pourtant, je l'aime aussi en séducteur, je l'aime tout court, Jude Law). Si ce n'est pas mon préféré parmi tous ses rôles, il reste quand même assez magistral. Mais les autres aussi. Pas étonnant qu'ils aient choisi Daniel Craig pour incarner le fils de Paul Newman : leurs yeux sont aussi bleus et aussi envoûtant l'un que l'autre.
En résumé, c'est un film qui peut paraître assez déroutant, surtout au premier regard, mais si on y prête attention, c'est un film magnifique.
(autres films de Sam Mendes vivement conseillés : American Beauty et Jarhead
State of Grace de Phil Joanou, avec Sean Penn ♥, Ed Harris ♥, Gary Oldman ♥ ♥ &hearts, Robin Wright ♥ et John Turturro ♥, 1991.
Toujours dans la mafia irlandaise, mais bien des années plus tard. Une intrigue simple dont je ne dirai pas grand chose car c'est mieux à mon sens de n'en rien savoir, si ce n'est que ça tourne autour d'une famille de la mafia irlandaise implantée à New York. Le tout est relativement bien mené, certes beaucoup de clichés mais la fin semble vouloir les éviter.
Et puis surtout, quel casting ♥. Certes, Sean Penn, encore tout jeune, n'est peut-être pas dans son meilleur rôle. Mais je crois que jusqu'à maintenant je n'ai jamais vu Gary Oldman aussi beau (et pourtant j'en suis fan) *____* son personnage est on ne peut plus dérangé, et il le joue à merveille. C'est marrant de constater combien Ed Harris a peu changé depuis 1991, certes, il a vieilli, mais ça ne se voit pas tant que ça. En tout cas là encore le rôle est à sa mesure. Et puis, petit plaisir personnel : John Turturro, qui doit avoir en tout et pour tout cinq minutes d'écran, mais... kya ♥
Bref, un film très sympa à voir pour son casting, pour quelques scènes aussi, notamment sur la fin. Et pour Gary Oldman, évidemment. (Merci encore à mon grand conseiller ^_^)
Total Eclipse, de Agnieszka Holland, avec Leonardo DiCaprio et David Thewlis, 1997.
Un film dont j'avais entendu parler il y a très longtemps, et sur lequel je suis tombée complètement par hasard hier soir. Comme le titre français l'indique, il s'agit de la relation on ne peut plus houleuse entre Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, traitée ici avec pas mal de poésie, et avec deux grands acteurs (probablement peu connus à l'époque). DiCaprio fait un Rimbaud rayonnant en même temps qu'inquiétant, et David Thewlis un Verlaine lâche et toujours changeant. Le tout est assez poétique, comme il se doit, avec de très belles scènes, et personnellement j'ai beaucoup aimé les couleurs et les costumes. Un film méconnu et probablement quasi-introuvable, mais si, comme moi, vous tombez dessus par hasard, je vous le conseille, bien qu'il puisse être assez déroutant si vous n'aimez pas le genre.